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Guibentif, P. (2023). Après le choc Covid-19 : Temps d'un indispensable retour réflexif, en particulier pour les SHS. In Maryse Bresson & Pierre Guibentif  (Ed.), Les sciences humaines et sociales face au choc covid-19: Perspectives pour les sciences et la société. (pp. 189-217). Paris: Maison des Sciences de l'Homme Paris-Saclay.
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P. H. Guibentif,  "Après le choc Covid-19 : Temps d'un indispensable retour réflexif, en particulier pour les SHS", in Les sciences humaines et sociales face au choc covid-19: Perspectives pour les sciences et la société, Maryse Bresson & Pierre Guibentif , Ed., Paris, Maison des Sciences de l'Homme Paris-Saclay, 2023, pp. 189-217
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TY  - CHAP
TI  - Après le choc Covid-19 : Temps d'un indispensable retour réflexif, en particulier pour les SHS
T2  - Les sciences humaines et sociales face au choc covid-19: Perspectives pour les sciences et la société
AU  - Guibentif, P.
PY  - 2023
SP  - 189-217
DO  - 10.52983/FSUO6985
CY  - Paris
UR  - https://msh-paris-saclay.fr/numero-9-collection-actes-recherche-guibentif/
AB  - La pandémie Covid-19 a causé aux sociétés humaines un choc d’une force inédite et ses effets sanitaires, sociaux, économiques, ou encore politiques se feront prévisiblement sentir sur une longue durée. Elle place donc les sociétés humaines devant un défi à la fois de connaissance et d’action : il s’agit de savoir ce qui est en train de se produire et d’organiser des réponses appropriées. Les institutions qui, dans ces sociétés, ont vocation à contribuer à la construction d’un savoir partagé se retrouvent en première ligne. Parmi celles-ci, chargées d’une responsabilité particulière, celles qui portent la recherche scientifique, conçues dans la modernité avancée comme les institutions de production de connaissance par excellence. 
Les institutions scientifiques, pour répondre le mieux possible à un défi de connaissance qui se présente dans un contexte lui-même marqué par la pandémie, doivent aussi affronter un défi pratique spécifique : comment s’organiser pour bien remplir leur mission dans ce contexte ? Ou plus précisément, considérant la complexité du monde scientifique aujourd’hui : les modes actuels de pratiquer la science sont-ils adéquats à la situation créée par la pandémie ? Et, sachant que la pandémie aura des effets dans la durée, comment se donner les moyens de s’adapter aux évolutions causées par ces effets ?
Dans l’effort de répondre à ces questions, une responsabilité particulière revient aux sciences humaines et sociales (SHS), spécifiquement outillées pour étudier les effets de la pandémie sur les sociétés humaines, et donc sur leurs différentes composantes, parmi lesquelles le monde scientifique lui-même. Le colloque d’octobre 2020 s’est inscrit dans cet engagement des SHS à la fois de production de connaissances utiles pour répondre à la pandémie, et de réflexion sur les moyens de mieux développer ces connaissances, et de mieux contribuer à les rendre utiles. 
Le colloque se centrait un thème plus particulier : la parole des SHS dans l’espace public. Ce choix thématique était motivé par deux constats. L’un était empirique : nous prenions acte du fait que le confinement décrété dans différents États après l’irruption de la pandémie avait suscité de nombreuses interventions dans les médias émanant de chercheur.e.s, et en particulier par des chercheur.e.s en SHS. Il s’imposait à la fois de valoriser et de s’approprier de manière critique ce discours constitutif d’un moment très particulier dans l’histoire des SHS. L’autre constat était inspiré par l’état de nos connaissances de la modernité avancée : à l’heure où un besoin de connaissance s’impose avec urgence à des sociétés complexes, une question importante est celle des rapports entre les différentes institutions ayant des missions de production de connaissance partagée, et donc en particulier celle des rapports entre science et médias. 
Le thème de la parole des SHS dans l’espace public s’est ainsi présenté, par son actualité et sa centralité, comme une entrée favorable pour un traitement, dans un premier temps par des chercheur.e.s en SHS, de la thématique plus générale du rôle de la science face à la pandémie. Sur cette ligne, le présent chapitre, prenant appui sur ce qui, au long des débats du colloque d’octobre 2020, concernait plus spécifiquement la science elle-même, entend tirer parti d’échanges qui partaient du thème de l’intervention des SHS dans l’espace public pour esquisser une analyse d’ensemble de la situation de la science dans le moment actuel. Il s’agit donc d’un exercice de réflexivité en SHS qui se comprend comme répondant à un impératif plus général de réflexion sur l’activité scientifique aujourd’hui.
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