Exportar Publicação
A publicação pode ser exportada nos seguintes formatos: referência da APA (American Psychological Association), referência do IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), BibTeX e RIS.
Fedele, A. (2020). La spiritualité comme terrain d’entente entre la religion et le sécularisme : une approche ethnographique. Social Compass. 67 (2), 177-190
A. Fedele, "La spiritualité comme terrain d’entente entre la religion et le sécularisme : une approche ethnographique", in Social Compass, vol. 67, no. 2, pp. 177-190, 2020
@article{fedele2020_1731994649142, author = "Fedele, A.", title = "La spiritualité comme terrain d’entente entre la religion et le sécularisme : une approche ethnographique", journal = "Social Compass", year = "2020", volume = "67", number = "2", doi = "10.1177/0037768620921705", pages = "177-190", url = "http://dx.doi.org/10.1177/0037768620921705" }
TY - JOUR TI - La spiritualité comme terrain d’entente entre la religion et le sécularisme : une approche ethnographique T2 - Social Compass VL - 67 IS - 2 AU - Fedele, A. PY - 2020 SP - 177-190 SN - 0037-7686 DO - 10.1177/0037768620921705 UR - http://dx.doi.org/10.1177/0037768620921705 AB - Cet article s’appuie sur des enquêtes ethnographiques portant sur les entrelacements de la spiritualité et du catholicisme en Italie, en Espagne, en France et au Portugal. Il vise à comprendre ce que les acteurs sociaux veulent dire lorsqu’ils se décrivent comme «spirituels, mais non religieux» («spiritual but not religious», SBNR). À cette fin, il est nécessaire de dépasser cette énonciation de soi et de comprendre pourquoi la spiritualité est de plus en plus construite en opposition à la religion. Il convient également de s’interroger sur ce que ces acteurs expriment quand ils disent être spirituels. Par cette approche cet article met en lumière les liens d’interdépendance entre la spiritualité, la religion et le sécularisme (Asad, 2003; Fedele et Knibbe, 2013, 2020) notamment en prouvant qu’être SBNR n’implique pas nécessairement l’absence d’appartenance à un groupe religieux (Fedele, 2013a; Fedele et Knibbe, 2013; Ammerman, 2013a). À travers des exemples ethnographiques, je montre que la spiritualité et son langage peuvent représenter un terrain d’entente entre la religion et le sécularisme. La spiritualité offre ainsi une lingua franca qui permet de décrire des expériences religieuses dans des sociétés de plus en plus sécularisées. Cette dernière s’avère particulièrement utile pour aborder des problématiques liées au genre ou à la sexualité, donnant ainsi la possibilité aux adeptes de la spiritualité de défendre des positions séculières, sans pour autant renoncer à être religieux. ER -