L'évaluation externe des élèves sont objet de perspectives, conceptions et hypothèses très différentes et la réflexion sur les modèles d'évaluation externe des apprentissages ne peut pas oublier le présent, et ce que nous voulons pour le futur. En 2020, les confinements provoqués par le covid-19, ont impliqué le déplacement des évaluations sommatives à grande échelle au profit d'évaluations formatives construites par les enseignants. En 2022/2023, la réintroduction des examens nationaux de fin d'études basic et secondaires est à nouveau discutée ; et le débat sur le rôle des évaluations externes dans les systèmes éducatifs est redevenu un sujet brûlant dans les communautés scolaires et académiques. Considérant la pression que les examens nationaux peuvent engendrer sur le fonctionnement des systèmes éducatifs, il y a ceux qui en reconnaissent les bénéfices et ceux qui pointent les effets négatifs et pervers de cette pression. Malgré des effets négatifs des examens, il existe une prédisposition presque naturelle de la part des sociétés à associer les examens à l'exigence, à la rigueur et à l'assurance qualité dans les systèmes éducatifs. Dans un contexte postpandémique, où la pression des examens nationaux sur la conclusion de l'enseignement basic et secondaire a été temporairement soulagée, nous cherchons à connaître le point de vue des directeurs d’école sur l'impact de cette politique éducative ; et quelles devraient être, du point de vue des directeurs d'école, les pratiques d'évaluation externe à l'avenir. À cette fin, une série de 24 entrevues sont menées auprès de directeurs d'école en Portugal. Avec cette communication, on veut présenter des résultats préliminaires concernant la première partie de l'étude, rapportant les résultats de 12 entretiens déjà réalisés et analysés. Les résultats préliminaires montrent que la pandémie a remis en question les objectifs et la nécessité des examens nationaux, sans consensus parmi les directeurs d'école.

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