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Dias, N. (2025). Objets courants versus unica. Le Laboratoire Ethnographique.
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N. S. Dias,  "Objets courants versus unica", in Le Laboratoire Ethnographique, Atenas, 2025
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@misc{dias2025_1765119394954,
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	title = "Objets courants versus unica",
	year = "2025",
	howpublished = "Other",
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TY  - CPAPER
TI  - Objets courants versus unica
T2  - Le Laboratoire Ethnographique
AU  - Dias, N.
PY  - 2025
CY  - Atenas
UR  - https://www.efa.gr/events/le-laboratoire-ethnographique/
AB  - Si l’expression « double parcours » et/ou « double musée » trouve sa légitimation dans le sillage de la Conférence de Madrid portant sur l’architecture et l’aménagement des musées d’art (1934), cependant les textes de Salomon Reinach publiés vingt-ans auparavant esquissaient déjà les principes sous-jacents à ce mode d’exposition. En effet, dans l’avant-propos au numéro consacré aux musées dans Les Cahiers de la République des lettres, des sciences et des arts (1931), Pierre d'Espezel et Georges Hilaire évoquaient « la méthode adoptée et développée » par l’archéologue français, à savoir « la double répartition des œuvres d’art » (p.6). De son côté, Georges Wildenstein se référait, dans ce même numéro, au « principe fécond », à savoir, la division du musée en deux parties, « qui doit tant à l’autorité de M. Salomon Reinach » (1931 :294).
La communication s’attachera à l’examen des propositions de Salomon Reinach concernant d’une part, l’encombrement des musées, la division des collections pour les spécialistes et pour le public et conséquemment la distinction entre valeur documentaire et qualité artistique des œuvres (1909 ; 1931), d’autre part, à la notion de série (1909) et au statut des pièces de comparaison avec le projet de la salle d’archéologie comparée au musée des Antiquités nationales confié en 1910 à Henri Hubert. Loin de se circonscrite aux musées d’archéologie et d’art, un certain nombre de ces propositions concernaient également les musées ethnographiques. Ainsi, Georges Henri Rivière préconisera d’abord dans Documents (1929), puis dans Les Cahiers de la République des lettres, des sciences et des arts la distinction entre « objets courants les plus caractéristiques » et « les unica ou prétendus tels » (1931 :281).  
Ce questionnement sur le statut de l’objet – original, copie, moulage, variante, réplique, double – ne pouvait qu’entraîner une réflexion plus générale portant sur l’objet de connaissance en histoire de l’art, archéologie et ethnographie.   

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